Traccia svolta Francese | seconda prova maturità 2023

Svolgimento della traccia di francese alla maturità 2023

Répondez aux questions suivantes avec vos propres mots et par des phrases complètes.

• Vai alla traccia ufficiale di Francese proposta dal ministero per la seconda prova 2023 del Linguistico

6. Expliquez l’expression “Elle portait l'héraldique du paysage tibétain”

L'expression "Elle portait l'héraldique du paysage tibétain" fait référence à la description de la panthère des neiges dans le contexte du paysage tibétain. L'utilisation de l'héraldique, qui est un système symbolique utilisé dans les armoiries pour représenter des familles, des régions ou des valeurs, suggère que la panthère des neiges incarnait les caractéristiques emblématiques et symboliques du paysage tibétain.

L'expression implique que la panthère des neiges était étroitement liée à son environnement naturel. Son pelage, décrit comme une marqueterie d'or et de bronze, était en harmonie avec les différents éléments du paysage tibétain, tels que le jour, la nuit, le ciel, la terre, les crêtes, les névés, les ombres de la gorge, etc. Elle était littéralement vêtue des symboles et des représentations du paysage.

Cette expression met en valeur la relation profonde entre la panthère des neiges et son habitat, soulignant ainsi l'intégration de l'animal dans l'écosystème tibétain et sa capacité à se fondre dans son environnement. Elle renforce également l'idée que la panthère des neiges était un véritable symbole du paysage tibétain, représentant la beauté, la majesté et la puissance de cette région montagneuse.

7. Décrivez et expliquez l’attitude des yacks vis-à-vis de la panthère cachée

Dans le texte, il est mentionné que les yacks broutaient paisiblement à cinquante mètres de distance de la panthère des neiges. Leur attitude est décrite comme impavide, ce qui signifie qu'ils ne semblent pas ressentir de peur ou de menace en présence de la panthère cachée. L'attitude des yacks vis-à-vis de la panthère peut s'expliquer de différentes manière.

1. Ignorance du prédateur : Les yacks ne sont peut-être pas conscients de la présence de la panthère des neiges. Ils continuent à brouter tranquillement, sans percevoir le danger qui se cache à proximité. Cette ignorance de la menace potentielle leur permet de rester calmes et détendus.
2. Familiarité avec l'environnement : Les yacks, en tant qu'animaux indigènes du Tibet, sont probablement familiers avec leur habitat naturel et les prédateurs qui peuvent y être présents. Ils ont peut-être développé des mécanismes de défense ou de surveillance pour faire face aux dangers potentiels. Dans ce cas, ils pourraient être conscients de la présence de la panthère, mais estiment qu'elle ne représente pas une menace immédiate pour eux.
3. Confiance dans leur taille et leur nombre : Les yacks sont des animaux de grande taille et robustes, ce qui peut leur conférer un sentiment de sécurité face à un prédateur potentiel. Ils peuvent se fier à leur force et à leur nombre pour dissuader les attaques. Par conséquent, même s'ils perçoivent la présence de la panthère, ils se sentent suffisamment confiants pour continuer à brouter sans être perturbés.

En résumé, l'attitude des yacks vis-à-vis de la panthère des neiges cachée semble être caractérisée par leur calme et leur indifférence.

Cela peut être dû à leur ignorance de la présence du prédateur, à leur familiarité avec l'environnement ou à leur confiance dans leur propre taille et nombre.

8. Expliquez la réaction de Tesson et celle de la panthère quand celui-ci la regarde à travers la lunette

Dans le texte, lorsque Sylvain Tesson observe la panthère des neiges à travers la lunette, deux réactions distinctes sont décrites : celle de Tesson lui-même et celle de la panthère.

La réaction de Tesson :

Lorsque Tesson scrute la panthère des neiges à travers la lunette, il se concentre intensément sur l'animal, au point que son œil en devient sec à cause du froid. Cette description suggère son intérêt profond et son immersion totale dans l'observation de la panthère. Il est fasciné par la bête, et cette fascination se traduit par une observation minutieuse de ses traits. Il note notamment que les traits de la face de la panthère convergent vers son museau, créant ainsi une image puissante et concentrée. Tesson est captivé par cette observation et se demande quelle sera la réaction de la panthère face à leur présence.

La réaction de la panthère :

Lorsque la panthère des neiges remarque la présence de Tesson et des autres observateurs, elle tourne la tête pleine face vers eux. Les yeux de la panthère fixent Tesson de manière intense. L'auteur décrit ces yeux comme étant "deux cristaux de mépris, brûlants, glacials". Cette description suggère que la panthère est consciente de la présence des observateurs et qu'elle réagit avec une certaine indifférence ou supériorité. Son bâillement peut être interprété comme un signe de détente et de nonchalance face à la situation. Finalement, la panthère se détourne de Tesson et des autres observateurs, s'étire et disparaît, semblant ne pas être perturbée par leur présence.

En résumé, la réaction de Tesson face à la panthère des neiges à travers la lunette est marquée par un intérêt profond et une observation minutieuse. Quant à la panthère, elle réagit en fixant Tesson intensément, exprimant peut-être un certain mépris, mais elle ne manifeste aucune agressivité et finit par se détourner et disparaître, montrant ainsi son indifférence à leur présence.

Texte B

Les chercheurs Justine Karst, Melanie Jones et Jason Hoeksema ont voulu vérifier trois affirmations récurrentes concernant le concept de l'"internet des sols" dans les forêts.

Ces affirmations sont les suivantes :

1. La plupart des forêts dans le monde présentent un "réseau mycorhizien commun".
2. Ces réseaux permettent aux arbres de partager des ressources nutritives, favorisant notamment les jeunes pousses.
3. Les vieux arbres communiquent préférentiellement avec leur descendance via ce réseau.

7. Pourquoi la rédaction de l’article publié dans la revue Nature Ecology

La rédaction de l'article publié dans la revue Nature Ecology & Evolution a demandé beaucoup de courage car il remet en question les idées populaires et largement médiatisées de Suzanne Simard concernant l'existence d'un "internet des sols" et la communication entre les arbres au moyen d'un réseau mycorhizien commun. Suzanne Simard bénéficie d'une notoriété considérable et ses théories ont été largement diffusées, notamment à travers son livre à succès. Remettre en cause ces idées et les conclusions qui en découlent implique de s'opposer à une figure médiatique influente, ce qui nécessite du courage et ouvre la voie à un débat au sein de la communauté scientifique.

Partie 2

Sujet 1

Dans son livre L’usage de la photo, Annie Ernaux affirme que « La chanson est expansion dans le passé, la photo finitude. La chanson est le sentiment heureux du temps, la photo son tragique. J’ai souvent pensé qu’on pourrait raconter toute sa vie seulement avec des chansons et des photos. »

Avez-vous des souvenirs liés à des chansons ou à des photos qui font écho avec votre propre existence ? Racontez vos souvenirs, dans un texte de 300 mots.

Les souvenirs sont les trésors intimes qui nous accompagnent tout au long de notre existence, réveillant des émotions et des réflexions profondes. Parmi ces souvenirs, certains sont indissociablement liés à des chansons et à des photos, ces fragments de nostalgie qui capturent des moments précieux.

Une chanson peut être le fil conducteur d'un chapitre de nôtre vie, évoquant des instants de bonheur, des moments de tristesse ou des rencontres marquantes. Je me souviens d'une soirée d'été, assis au bord d'un lac avec des amis, où les accords mélodieux d'une guitare se mêlaient à nos rires et à nos chants. Les paroles de “Across the Universe” nous transportaient vers des souvenirs d'enfance, évoquant des lieux lointains et des personnes chères disparues. Aujourd'hui encore, chaque fois que j'entends cette chanson, une vague de nostalgie m'envahit, me ramenant à cette soirée magique et aux liens indéfectibles qui nous unissaient.

Les photos, quant à elles, ont le pouvoir d'immortaliser des moments fugaces et de figer l'instant présent. Je me souviens d'une photo prise lors d'un voyage au Tibet. Sur cette image, je me tiens devant un paysage grandiose, émerveillé par la beauté qui m'entoure.

Ce cliché incarne pour moi la quête d'aventure, la découverte de nouvelles cultures et la sensation d'être vivant. Chaque fois que je contemple cette photo, je ressens à nouveau l'émerveillement qui m'a envahi à cet instant précis, et cela m'inspire à poursuivre mes rêves et à embrasser les expériences qui se présentent à moi.

La chanson et la photo se complètent, chacune capturant une facette différente de nos souvenirs. La chanson porte en elle les émotions, les paroles qui résonnent en nous et les mélodies qui font vibrer nos cœurs. La photo, fixe les visages, les paysages, les sourires et les regards, préservant les détails visuels qui évoquent des histoires uniques.

À travers les chansons et les photos, nous avons le pouvoir de raconter notre vie, de témoigner de nos joies et de nos peines, de nos rencontres et de nos voyages. Ces fragments de notre mémoire deviennent des récits intimes, des témoignages de notre existence. Ils sont le reflet de nos émotions, de nos expériences et de nos liens avec les autres.

Ainsi, que ce soit en écoutant une chanson qui nous transporte dans le passé ou en contemplant une photo qui fige un instant éphémère, nous sommes rappelés à la richesse de nos souvenirs et à la beauté de la vie qui s'écoule.

Sujet 2

Confinée dans sa maison à la campagne avec sa famille à cause de la Covid, l’écrivaine Leïla Slimani tient un « Journal du confinement » dans le quotidien Le Monde :                              

Jour 1 : « J’ai dit à mes enfants que c’était un peu comme dans la Belle au bois dormant »

Pourquoi a-t-elle choisi ce conte pour expliquer le confinement à ses enfants ? Peut-on utiliser les contes de fées pour expliquer des faits qui peuvent perturber les enfants?                         

Dans un texte de 300 mots, donnez votre point de vue sur la question en l’illustrant d'exemples.

Les contes de fées sont depuis longtemps un moyen privilégié pour transmettre des messages et des leçons de vie aux enfants. Ils captivent leur imagination et leur permettent de comprendre des situations complexes à travers des histoires fantastiques. Dans le cas de l'écrivaine Leïla Slimani, le choix du conte de la Belle au bois dormant pour expliquer le confinement à ses enfants peut s'expliquer par plusieurs raisons.

Tout d'abord, la Belle au bois dormant est un conte qui parle d'isolement et de sommeil prolongé. Dans ce récit, la princesse est endormie dans son château, coupée du monde extérieur pendant des années. De manière similaire, le confinement dû à la Covid-19 a entraîné une séparation physique de la société, où les familles étaient confinées à la maison, loin de leurs proches et de leurs activités habituelles. En comparant la situation au conte, Leïla Slimani a pu rendre l'idée du confinement plus compréhensible et moins effrayante pour ses enfants.

De plus, les contes de fées ont souvent une dimension symbolique qui permet d'aborder des thèmes délicats de manière métaphorique. Ils offrent une distance sécurisante entre l'enfant et la réalité, permettant ainsi de parler de sujets sensibles sans les aborder directement. En utilisant des personnages et des situations fantastiques, les contes de fées offrent un cadre propice à l'exploration des émotions et des peurs des enfants.

Les contes de fées peuvent également offrir des pistes de résilience et d'espoir. Dans de nombreux contes, les protagonistes surmontent des épreuves et des difficultés pour atteindre un dénouement heureux. Ils offrent ainsi un modèle aux enfants, les encourageant à croire en leur capacité à faire face aux obstacles et à trouver des solutions. En utilisant des contes de fées pour expliquer des faits perturbateurs tels que le confinement, on offre aux enfants une lueur d'espoir et la perspective que la situation peut évoluer positivement.

Cependant, il convient de noter que chaque enfant est différent et réagit de manière unique aux contes de fées. Certains enfants peuvent être plus sensibles et percevoir les contes de manière littérale, ce qui peut les perturber davantage. Il est donc important de considérer l'âge, la maturité émotionnelle et les sensibilités individuelles de chaque enfant lorsqu'on utilise des contes de fées pour expliquer des événements perturbateurs.

En conclusion, l'utilisation des contes de fées pour expliquer des faits qui peuvent perturber les enfants, tels que le confinement, peut être bénéfique. Les contes offrent une approche métaphorique, symbolique et rassurante pour aborder des sujets sensibles. Ils permettent aux enfants de comprendre, de surmonter leurs peurs et d'entrevoir l'espoir. Cependant, il est essentiel de tenir compte des particularités de chaque enfant et de les accompagner dans leur compréhension et leur gestion des émotions liées à ces récits.

Domande a risposta chiusa: le risposte di comprensione e interpretazione

Dites si les affirmations suivantes sont vraies, fausses ou si l’information n’est pas précisée en cochant la case correspondante.

Le risposte corrette alle domande a risposta chiusa della traccia di francese per il linguistico 2023: COMPRÉHENSION ET INTERPRÉTATION